Juraj Lipscher est fasciné par le « paysage de haies » qui organise notre environnement. Cette forme d’un paysage « sous contrôle », qui clôture de manière assez opaque et relativement récente, nombre de parcelles entourant des maisons particulières, est à mettre en écho avec un paysage de champs, de plus en plus vastes, dans lesquels les talus qui constituaient l’essence du paysage breton, ont une forte tendance à disparaître. Contraste saisissant, ponctué de la part du photographe de quelques clins d’œil.
Exposition photographique présentée dans le cadre du projet Visages de la ruralité, mené par le Pays de Guingamp, en partenariat avec le centre d’art GwinZegal.